les 4 étapes du PROCESSUS de cicatrisation*
*Velnar T, Bailey T, Smrkolj V. The wound healing process: an overview of the cellular and molecular mechanisms. J Int Med Res. 2009 Sep-Oct
HÉMOSTASE :
Pendant l’hémostase, les vaisseaux sanguins se contractent et les plaquettes forment un bouchon pour arrêter le saignement.
Hémostase
Pendant l’hémostase, les vaisseaux sanguins se contractent et les plaquettes forment un bouchon pour arrêter le saignement. Les molécules inflammatoires et les facteurs de croissance (protéines stimulant la croissance de tissus spécifiques) sont ensuite produits pour orchestrer le processus de guérison et la réparation de la peau.
INFLAMMATION
Pendant l’inflammation, des cytokines, des molécules et des facteurs de croissance orchestrent les activités moléculaires qui mettent en place les bases pour la formation de la cicatrice.
Inflammation
Pendant l’inflammation, des cytokines, des molécules et des facteurs de croissance orchestrent les activités moléculaires qui mettent en place les bases pour la formation de la cicatrice. Ce processus active la production de collagène et d’élastine, deux composants vitaux pour la reconstruction des tissus endommagés. Tandis que le collagène agit comme une structure et garantit la bonne résistance du tissu, l’élastine est essentielle pour assurer l’élasticité de la cicatrice, et permet d’éviter l’obtention d’une cicatrice trop rigide.
PROLIFéRATION
La reconstruction du tissu s’accélère au fur et à mesure que les cellules se multiplient.
Prolifération
La reconstruction du tissu s’accélère au fur et à mesure que les cellules se multiplient.
Afin d’obtenir une cicatrice esthétique et suffisamment élastique, la concentration des acteurs moléculaires de la guérison doit être régulée de manière appropriée.
En effet, les facteurs de croissance sont clé pour assurer un bon équilibre entre la synthèse de :
– Collagène de type I, qui est plus épais et plus rigide, et donc indispensable pour restaurer la matrice extra-cellulaire
– Collagène de type III, qui contribue également à restaurer la matrice extra-cellulaire, mais qui est beaucoup plus fin et flexible que le Collagène de type I. Le Collagène de type III est donc essentiel pour rendre la cicatrice esthétique et élastique.
– L’élastine, qui, comme le collagène de type III, participe à assurer l’élasticité de la cicatrice.
Un déséquilibre entre la production de collagène de type I et de type III (une surproduction de collagène de type I), ne permet pas au processus cicatriciel de se dérouler dans des conditions optimales. Dans ce cas, il y a un risque important d’obtenir une cicatrice inesthétique comme : une cicatrice hypertrophique, une cicatrice chéloïde, ou encore d’autres symptômes cicatriciels problématiques.
MATURATION
Lors de la maturation, le tissu cicatriciel formé pendant la phase de prolifération subit des changements structurels et organisationnels afin de renforcer et améliorer sa fonctionnalité.
Maturation
Lors de la maturation, le tissu cicatriciel formé pendant la phase de prolifération subit des changements structurels et organisationnels afin de renforcer et améliorer sa fonctionnalité. Les fibres de collagène présentes dans le tissu cicatriciel continuent de se réorganiser et de se renforcer, tandis que la vascularisation diminue progressivement. La cicatrice devient alors généralement plus plate, plus souple et plus pâle au fil du temps. Ce processus peut prendre plusieurs mois à plusieurs années selon les caractéristiques de la plaie d’origine et selon les individus.